mât-drénaline

J'ai levé les yeux vers ce mât
J'y ai vu l'horizon grenat
Sans croire aux courbes de l'ennui,
De la lune qui s'y blottit.

Soudain de l'objet bedonnant,
De l'oubli frêle et fredonnant,
A bientôt chue la nuit sans fin
Donnant à croire au lendemain.

Du bout du mât, tel harponneur,
Soleil guerroie contre sa soeur
De quoi réjouir les gabiers
Qui cherchent lieu où accoster.

Du fond des baies, en solitaire
Sanglote cependant la terre,
Qui pleure l'honnie des navires,
Dont les mâts enivrés chavirent.

Elle est bien seule, pour le croissant,
A verser ses larmes d'enfant
Car pleutres point sont les matelots,
Que tant qu'ils ont du jour l'écho.

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