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Affichage des articles du février, 2011

café-croissant

Croit en ta foi. Et en ta fée. Carré cassant, saint saisissant, fers croisés, En toi ces références rassérénantes,  fier Faire et casser, faire de sa foi tant, et terrasser. Sans croire, sans rire, se faire sortir Foi écrasante, et tortionnaires Circonscrire ces écris sanscrits et fraterniser sans effort. Croire encore en ce forfait, sans éternité. Café-croissant, foi française sans cri, sans roi sans écraser ses frères torréfier et fraterniser Croire ce soir et certifier ce ressenti café fortifiant, croissant réconfortant ration sans décroissance français, à tes croissants! Sainte caféine sort tes cartes fait croître cette foi, en ces si entêtants café-croissants...

logorrhée

logorrhéé mordorée, disparaître au matin paraître blême au teint pain de lutte ambiguë point de chute exiguë envolée et en sang; au voleur de printemps! rester digne aux émois, et moi garder le signe de l'admirable effroi devant le glabre cygne. enfin perle authentique de l'éthique patentée; pélerinage épique des pardons policés, logorrhée hépatique de ces maux libérés.

agapê

 Grey's Anatomy, ennième saison, quarante et unième minute. Serait-ce des larmes qui me montent aux yeux? Non je ne veux pas y croire. Il faut me départir de ce sentimentalisme. Enfin, vraiment, les séries américaines, si chères à nos heures perdues, arriveraient-elles, finalement, à décrire des sentiments que nous sommes bien rares aujourd'hui à ressentir et surtout à exprimer? Comment expliquer notre gentille schizophrénie, ces je t'aime-moi non plus, envers ces séries où les relations humaines se décortiquent selon le maillage de vases clos édulcorés? J'ai eu, il y a quelques jours, un cours sur les différents ordres qui stratifient l'ordre global, et visent à cette justice dont on se gargarise de tous côtés, et qui résiste si peu à notre real politik. Il semblerait bien que notre ordre ultime soit celui de l'amour, cet amour que par eurocentrisme nous tendons à assimiler à notre amour chrétien, à l'agapê.  Amour ultime pour ordre ultime, eros et phili

Paris je t'aime...encore

Dimanche, il est 6h. La rue qui se déroule est froide, ensoleillée. Il me faut un café. Je tourne le coin d'une rue. Gutemberg me surveille. Je passe là où, jadis, j'aimais à m'amuser. L'Imprimerie Nationale, ses couloirs désertés, ses presses lourdes à pédales et ses massicotiers. Le Café Marivaux; un autre nom peut-être. J'entre, passe le rideaux, et approche du comptoir. Un café s'il vous plait, et avec un verre d'eau. J'ouvre, c'est un peut rare, le FT tout froissé, et je lis en silence; c'est une lecture croisée. Se mélangent dans ma tête, Souleiman et Copé et les bruits des clients et leurs rires d'éclopés. Ils sont là, peu nombreux, entre bière et rosé, à parler sans comprendre, à boire sans s'ennivrer. On ne vient à Paris, et dans tous ses cafés, ni pour boire, ni pour lire, juste pour regarder. Regarder le monde vivre, les traditions garder. Du carreau au placard, des lampes au mobilier, tout est là impassible et nous

hésitation

ne pas savoir décider à toi de croire partager se rétracter encore hésiter devant ses yeux éclore et trembler. point besoin d'une feuille, pour l'écrire; loin pourtant est le deuil, mais souffrir. ne penser qu'à demain eu égards aux amoureux chagrin, aux départs. se perdre dans les joutes et le fiel savoir semer le doute démentiel un mot pour deux imbéciles chevaliers preux mais fragiles matin glacé découvrir le mot aimer et sourire.