qu'il est beau de se croire aimé

Qu'il suffise d'un rien, d'un battement de cils,
A l'aube des saisons qui marquent le temps court,
de nos amours sereins, de ton être gracile,
de ta main sur mon corps qui marque les contours.

Passagère inconnue, tu sembles délaissée,
car les mots que laissent échapper tes chevilles
Disent tout de tes larmes, de ta rose fanée.
Et moi j'oublie l'émoi de ces coeurs qui vacillent.

De tes yeux à mes yeux, point d'ombre nébuleuse
Je m'en vais et je sais mes chevilles heureuses
Lorsque de ton désir, j'ai l'aveu triomphant.

Je ne crois plus à rien, des affections houleuses
Et je chéris enfin jusqu'à la vue du sang
Que tu verses pour moi, amour éblouissant!

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