Que vienne, matin naissant, l'annonce du printemps
lorsqu'au coin des ruelles, s'écoule la rosée.
La neige des jours durant, qui ourla les chaussées
devra bientôt cesser, ourdissent les bruants.

Sous le pied elle frissone et pique le bout du nez
qu'elle passe dans les contrées, tout blanchit en l'instant.
mais déjà la pluie raille leur jemellité
elle vient par les jardins délaver tout l'or blanc.

Ainsi vierge avisée, avec parcimonie,
livre charme et attraits aux soupirants transis;
Ainsi neige ravit les fantasques enfants.

Et lorsque vient Noël  l'aurore immaculée,
l'offrande aux chérubins de la neige poudrée,
Embrume et grise les faîtes frémissants.

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