tag:blogger.com,1999:blog-85170266782893964352024-02-20T13:16:31.263-08:00Brumes et PluiesBrumes et PluiesLaetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.comBlogger34125tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-24714219146441478812012-04-06T03:15:00.002-07:002012-04-06T03:15:59.771-07:00MementoComme certains j’imagine, je n’étais pas très procheDe Richard et pour moi, il n’était que Descoings.A peine une fois ou deux ai-je touché sa poche,Au détour d’une marche, d’un banc ou d’un coin.Ce matin réveillée, j’entends cette nouvelle :Le Mali est en feu mais Descoings s’est éteint.Pendant cinq ans bientôt, rien de sensationnelEt pourtant je découvre, je croyais Richie mien.De problème de Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-87621272945070518782011-09-24T00:30:00.000-07:002011-10-05T09:06:46.844-07:00La méprise de NanaJ'ai crus voir sur l'huis l'âme de mon mignon,
Qui venait follement piétiner mes amours
Crachant à qui l'écoute le lait du giron
Comme il est fort naïf, jeune on le croit balourd,
J'ai commis la méprise de laisser genoux,
Sous la tête rieuse de l'enfant pieux,
Malheureuse étourdie, je frappais tout à coup,
Le coeur qui aussitôt se libérait de dieu.
Longtemps je l'ai laissé fureter dans mes Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-14591817113603855592011-09-20T22:57:00.000-07:002011-09-20T22:57:09.526-07:00musicale nocturneMardi neuf heures du soir, j'ai pris le train encore,
Echaudée du voyage et rompue aux machines,
Je rêve que les sièges meuvent leurs corps,
et que leurs pieds arqués me chantent des comptines.
Immobiles et pourtant je les vois se mouvoir,
Tels des araignées en file dans le couloir,
Leur silence est pesant, je préfère qu'ils piaillent,
Que je rie avec eux, que je fasse ripaille.
Point n'est Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-66415147170416684182011-08-14T04:34:00.000-07:002011-10-03T01:13:56.120-07:00NormandieDes haltes Normandes, j'ai préféré Honfleur
Les ardoises noircies des villes hanséatiques,
Les fantômes pêcheurs, les pavés anarchiques,
Et surtout de la pluie l'étonnante fraîcheur.
Arrivée au matin, le bout des pieds tout froid,
J'ai trouvé premier refuge au lavoir perdu
Jusqu'aux tuiles oranges du faîte du toit
La mousse avait, contre, irrémédiablement crûe.
Les mâts, tels des Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-10218886196377519922011-06-20T10:45:00.000-07:002019-04-18T03:26:57.196-07:00Fenêtre sur ParisDu haut de la grand tour, je vois le tout Paris,
Il fait vent fort ce soir, et j'ai la main de glace,
J'imagine d'ici, que le monde s'oublie,
Et j'ai froid dans le coeur, et j'ai le vent de face.
Donnez passants aigris, du temps au vieux Paris,
Il chante bon matin, l'humanité moderne,
Laissez-le vous séduire et griser votre nuit,
Vous verrez, votre jour, n'en sera que moins terne.
Passez, Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-51221943006560957682011-06-06T12:17:00.000-07:002011-06-06T12:17:36.876-07:00A Odilon RedonJ'ai découvert hier, ce quatrain onirique,
De Redon et sa main, le rêve magnifique,
Des ombres rebondies de l'imagination,
Qu'il crayonne à l'envie, loisir de l'abandon.
De l'eau vive ou bien forte, il use son papier
Nous remet en pension ses rêves dépravés,
Saisissons les regards qui distendent les cadres,
Loin des longs corps tortueux de ses hydres.
Un, deux, trois ses troncs amers qui se Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-36815825107287078532011-06-05T11:41:00.000-07:002011-06-05T11:41:13.608-07:00écrire encoreIl faut que ma plume, point je n'effraie,
De l'angoisse qui soudain m'envahie,
Qu'ai-je à dire du monde qui m'entoure?
N'ai-je pas lu assez, qui me vienne en secours?
De sa vie le poète n'a de cesse,
D'enjoliver et de parer d'atours,
Que ne suffisent ces joies, et paresse
Jamais ne suffira pour écrire toujours.
Il enrichit de ses vers la mesure,
Qu'il prenne ici de nouvelles tournures,
Qu'il Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-32140920819481344532011-06-04T05:27:00.000-07:002019-04-18T03:28:00.944-07:00Albion glorieuseDu fond de l'antre mordoré,
J'ai vu l'aurore s'enivrer
Des chants humains galvanisants
Que poussent les corps rugissants.
Absinthe au corps, étoile au front,
S'ébranlent les troupes en haillons,
Lors l'âme fière des forbans,
Va par monts, vagues et haubans.
La plume alerte de Shakespeare,
Saisit alors ceux qui expirent,
Ceux à qui est ravie la gloire,
Leur donne posthume victoire.
J'ai fait ceLaetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-88439047856757187852011-06-01T09:34:00.000-07:002011-06-05T02:48:47.098-07:00mât-drénalineJ'ai levé les yeux vers ce mât
J'y ai vu l'horizon grenat
Sans croire aux courbes de l'ennui,
De la lune qui s'y blottit.
Soudain de l'objet bedonnant,
De l'oubli frêle et fredonnant,
A bientôt chue la nuit sans fin
Donnant à croire au lendemain.
Du bout du mât, tel harponneur,
Soleil guerroie contre sa soeur
De quoi réjouir les gabiers
Qui cherchent lieu où accoster.
Du fond des baies, en Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-50883290365376124452011-05-16T04:39:00.000-07:002011-06-05T02:51:00.709-07:00la jeune fille et la vieDe la jeune fille sous la mue de l'Aurore,
Tu as choisis le nom parmi les Danaïdes.Tu as scellé d'un mot l'aria de son sort
Redonné ses couleurs à cet être livide.
D'Albâtre ou de carmin, tu ne sais plus choisir,Tant la frêle vestale a le teint malléableQue tu tendes la main, tu la feras rougir
C'est le grain de sa peau, qui se veut agréable.
De rives en rives, Patience qui n'attend point,Nargue Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-2852583158571184932011-05-08T12:42:00.000-07:002011-05-08T12:44:02.055-07:00@constant: cacahuètePrends place ami et commençons à festoyer!
Sens-tu déjà du dîner fameux le fumet?
Ce soir pour toi, j'ai sorti du vaisselier les plats,
Ceux des grandes fêtes et de nos soirées pizza.
J'ai mis enfin tout mon coeur à cet ouvrage,
Je l'ai garni d'oignons, d'ail et de fromage,
Mais patience ami, il faut que l'oeuvre cuise,
J'ai pour te sustenter, là, quelques gourmandises!
Veille bien cependant, àLaetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-39555898092275108072011-05-05T07:50:00.000-07:002011-05-05T13:01:48.370-07:00designVoilà trois mois que j'ai pris l'habitude de monter les escaliers pour arriver jusqu'à chez moi.
Du sport du sport du sport, 4 étages à la fois!
Vous me direz, pas grand chose, on s'y fait vite,
Et puis rien de mieux pour être énergique.
Pourtant ce matin, croyez-le ou non
J'ai trouvé l'annonce de très bon ton
D'apprendre qu'enfin l'ascenseur
Avait retrouvé force et vigueur!
J'arrive à l'entrée, Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-1131096086388846542011-04-24T01:22:00.000-07:002011-04-29T02:20:56.557-07:00entrainementC'est par un dimanche après-midi,
Je suis partie chercher l'inconnu,
Lors j'entendais chanter l'oiseau gris,
Et de Paris j'étais l'éperdue.
J'ai pris encore le chemin,
Des journées languissantes,
Du Paris de tout, de rien
Et des ballades impatientes.
Des détours de coin de rue,
Je poussais jusqu'aux Archives,
sous l'éclaircie déjà crue
des matins qui dérivent.
Il fait bon traverser, enjamber Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-34078987139236753542011-04-18T01:41:00.000-07:002011-04-18T04:23:40.426-07:00je ne sais pointje suis là ce matin pour laisser libre coursà tes colères d'enfant qui tourmentent tes jours.Il te faut un voisin sur qui passer ton fielet j'ai le bonheur sûr, et j'ai le bleu du ciel.
De tout ce que tu siffles, des mots qui me parviennentje perçois les échos des douleurs qui sont tiennes.Apprenons tous les deux à échanger nos maux,Aujourd'hui c'est à moi de te flatter l'égo.
Car enfin reconnaitLaetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-56660963071944424432011-04-05T06:47:00.000-07:002011-04-05T06:47:13.306-07:00un seul être vous manque...."un seul être vous manque et tout est dépeuplé"...
et si cet être c'était soi? Si parfois, nous oublions qui nous étions et que l'on se perdait dans de sinueuses divagations de nous-même? Il m'arrive de me regarder dans le miroir et d'y voir tant de personnes différentes. L'être n'est pas un, c'est certain. Mais il y a forcément un "soi" qui nous va mieux, la tête des matins heureux. Celle où Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-42136602531118030382011-03-24T12:10:00.000-07:002011-03-24T12:10:42.603-07:00trottoir de toiQue sont à nos chemins les trottoirs trop étroits,
Qui contraignent le pied et bouleverse les choix?
J'aime à avancer le genoux de plein droit,
Sur les pavés perdus de la rue des mêmes pas.
Je ne craint pas l'assaut, encore moins le trépas,
Si d'aventure du promontoire je choie.
Et pourtant l'inconfort de devoir marcher droit
Est certain si arrive un quelconque aléa.
Que je croise un Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-2128339018652440422011-03-23T01:33:00.000-07:002011-03-23T01:33:11.839-07:00qu'il est beau de se croire aiméQu'il suffise d'un rien, d'un battement de cils,
A l'aube des saisons qui marquent le temps court,
de nos amours sereins, de ton être gracile,
de ta main sur mon corps qui marque les contours.
Passagère inconnue, tu sembles délaissée,
car les mots que laissent échapper tes chevilles
Disent tout de tes larmes, de ta rose fanée.
Et moi j'oublie l'émoi de ces coeurs qui vacillent.
De tes yeux à Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-49711991795752115902011-03-22T12:30:00.000-07:002011-03-22T12:30:52.341-07:00Optimiser sous contraintesLa vie est remplie de petites contraintes qui viennent s'insinuer dans les lignes de nos emplois du temps qu'on a si bien coloriés et accrochés sur nos bureaux. Bien souvent, nos sourcils se froncent à la vue de ces petites cases qui bouleversent tout et nous contrarient.
Parfois pourtant, il arrive que ces petites contraintes se voient libre d'occuper un champ vide et blanc, laissant libre coursLaetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-36776980401453268902011-03-19T13:49:00.000-07:002011-03-19T13:49:52.556-07:00à vous...Depuis huit jours que ma plume sèche à loisir,
J'ai vu des coups pleuvoir et vous faire souffrir.
De lecture en récit, j'ai cru y entrevoir
Les larmes, le désir d'enfin nous émouvoir.
Troubles au centuple sur les pages froissées,
Rappel bien matinal des bombes dispersées,
Du Levant à l'Orient, le ciel s'est assombrit
Que de peuples accablés, de nuages en sursis.
Ici jeunesse crie et Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-27967245432348799962011-02-22T00:34:00.000-08:002011-03-08T00:12:22.266-08:00café-croissantCroit en ta foi. Et en ta fée.
Carré cassant, saint saisissant, fers croisés,
En toi ces références rassérénantes, fier
Faire et casser, faire de sa foi tant, et terrasser.
Sans croire, sans rire, se faire sortir
Foi écrasante, et tortionnaires
Circonscrire ces écris sanscrits et fraterniser sans effort.
Croire encore en ce forfait, sans éternité.
Café-croissant, foi française
sans cri, Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-34014997637184332652011-02-10T10:39:00.000-08:002011-02-10T10:39:58.802-08:00logorrhéelogorrhéé mordorée,
disparaître au matin
paraître blême au teint
pain de lutte ambiguë
point de chute exiguë
envolée et en sang;
au voleur de printemps!
rester digne aux émois,
et moi garder le signe
de l'admirable effroi
devant le glabre cygne.
enfin perle authentique
de l'éthique patentée;
pélerinage épique
des pardons policés,
logorrhée hépatique
de ces maux libérés.Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-91714536223716241552011-02-08T05:19:00.000-08:002011-02-08T13:44:13.679-08:00agapê Grey's Anatomy, ennième saison, quarante et unième minute. Serait-ce des larmes qui me montent aux yeux? Non je ne veux pas y croire. Il faut me départir de ce sentimentalisme. Enfin, vraiment, les séries américaines, si chères à nos heures perdues, arriveraient-elles, finalement, à décrire des sentiments que nous sommes bien rares aujourd'hui à ressentir et surtout à exprimer?
Comment Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-59052857111635707632011-02-06T15:00:00.000-08:002011-02-06T15:00:57.561-08:00Paris je t'aime...encoreDimanche, il est 6h. La rue qui se déroule est froide, ensoleillée.
Il me faut un café. Je tourne le coin d'une rue. Gutemberg me surveille.
Je passe là où, jadis, j'aimais à m'amuser.
L'Imprimerie Nationale, ses couloirs désertés, ses presses lourdes à pédales et ses massicotiers.
Le Café Marivaux; un autre nom peut-être.
J'entre, passe le rideaux, et approche du comptoir. Un café s'il vous Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-62168060135569690372011-02-02T01:03:00.000-08:002011-02-02T01:03:25.202-08:00hésitationne pas savoir
décider
à toi de croire
partager
se rétracter encore
hésiter
devant ses yeux éclore
et trembler.
point besoin d'une feuille,
pour l'écrire;
loin pourtant est le deuil,
mais souffrir.
ne penser qu'à demain
eu égards
aux amoureux chagrin,
aux départs.
se perdre dans les joutes
et le fiel
savoir semer le doute
démentiel
un mot pour deux
imbéciles
chevaliers preux
mais fragiles
Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8517026678289396435.post-68405209349594520002011-01-25T05:48:00.000-08:002011-01-25T05:51:10.600-08:00balade en métroLundi, 9h15
Je cours je cours, Raspail, à moi les marches! J'ai vu sous les arcades arriver le métro, une minute au bas mot et pourtant un espoir, quatre à quatre, si je lance bien devant le bout de mes converses, peut-être arriverais-je à m'y faufiler. La sonnerie, portes fermées, trop tard, le train démarre. Mais non, quoi? Il s'arrête, est-ce moi qui est l'objet du stop? Oui, oui, métro je Laetitia http://www.blogger.com/profile/16309447890914025007noreply@blogger.com1